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Sensibiliser aux soins palliatifs

Les soins palliatifs ne se résument pas à un soulagement de la douleur physique et à un soutien psychologique... Ils sont aussi faits pour accompagner jusqu'au bout de leur vie un être qui s'achemine vers la mort...

La loi Claeys-Leonetti votée en 2016 n'a que sept ans et les recommandations de bonnes pratiques pour les soignants n'en ont que cinq.

Il faut donc encore donner le temps et les moyens à la loi de s'appliquer.

Cette loi prévoit que le patient peut refuser et arrêter les traitements lorsqu'ils apparaissent inutiles ou disproportionnés (l'hydratation et la nutrition sont considérés comme des traitements). En cas de pronostic vital engagé à court terme, le patient peut bénéficier d'une sédation profonde et continue jusqu'à la mort. L'euthanasie (donner la mort délibérément) est interdite en France.

L'enjeu des discussions récentes ne devrait pas tant être de faire évoluer la loi que de la faire connaître, de se donner les moyens de développer les soins palliatifs et de permettre à tous et partout d'y accéder.

Il n'y a en France que 92000 lits en soins palliatifs pour 330000 malades qui en ont besoin chaque année...

L'urgence n'est pas d'offrir la possibilité d'abréger la vie.

Elle est de développer les recherches contre la douleur, et de promouvoir les soins palliatifs dont l'offre est encore insuffisante et inégalement répartie sur le territoire. Cet objectif demande des personnels formés et des moyens budgétaires importants. 

Ancre 1
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